Ghislaine Beaudout / Metteuse en scène / Autrice
Diplômée de L’Institut d’Études Théâtrales Paris III, elle se forme comme comédienne à l’atelier Patrice Bigel, au Studio d’Ivry (Antoine Vitez) et à l’École du Passage (N. Arestrup). D’abord comédienne et assistante de mise en scène, elle fonde en 1996 LE REGARD DU LOUP, une compagnie implantée à Montreuil (93). Elle met en scène des spectacles pour enfants et pour adultes du répertoire théâtral contemporain ou adaptés d’autres matériaux littéraires : La Journée d’une rêveuse de Copi ; Qui est au bout du fil ? de Claire Franek ; Grimoire de sorcière d’Elzbieta ; Dring de Christian Gailly, Le Silence de Nathalie Sarraute ; Sans nouvelles de Gurb d’Eduardo Mendoza, Ciel les martiens ! de Gianni Rodari. Elle s’intéresse aux croisements des pratiques artistiques avec la marionnette, l’image, la musique, la danse.
Elle écrit plusieurs albums pour la littérature jeunesse ( Casterman, Le seuil jeunesse, les éditions du Rouergue) puis des livres documentaires : La Fabrique à Théâtre, et La Fabrique à Musique aux Éditions Thierry Magnier. Elle se forme à l’animation d’ateliers d’écriture, avec L’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle).
En 2011, elle initie le cycle "langage /identité", 3 portraits de femmes et 3 spectacles : La douce Léna de Gertrude Stein, Ana ou la jeune fille intelligente de Catherine Benhamou, Le voyage de Khady Demba de Marie Ndiaye. Dans le sillage de ces créations, elle invente le principe des des Actions culturelles ORALITÉ-ÉCRITURE-THÉÂTRE pour les publics éloignés de l’offre culturelle et non francophones. Ces actions artistiques sont soutenues par ARCADI, la Drac/Sdat, le CGET, la Fondation Seligmann, la DGLFLF et se déclinent dans différentes villes et structures.
Deux projets en cours autour des récoltes d'histoires auprès des habitants.e.s : LES HISTOIRES QU'ON N'OUBLIE PAS à Aubervilliers et VOS HISTOIRES VÉCUES OU RÊVÉES à Montreuil.
Une première étape d'un cycle « identité au travail » avec la pièce inédite de Catherine Benhamou Nina et les managers. L’équipe a présenté des lectures et des étapes de travail au Théâtre J. Vilar de Vitry, à La Maison des Métallos, au Conservatoire d’Avignon et à la Maison des auteurs SACD. La pièce a été créée en avril 2022 au 100ecs à Paris : https://100ecs.fr/nina-et-les-managers-de-catherine-benhamou/
Catherine Benhamou a suivi une formation au Conservatoire d'Art Dramatique (CNSAD) dans la classe de Claude Régy. Elle a travaillé avec notamment Augusto Boal, Didier G.Gabily, François Marthouret, JP Rossfelder, Michel Bouquet, Michel Cerda, René Loyon, Gilles Bouillon, Joël Jouanneau, Olivier Werner, Ghislaine Beaudout.
Elle commence à écrire sous l'impulsion d'un stage avec François Bon au CDN de Tours. Elle écrit La douce Léna d'après G. Stein ; Hors jeu, monologue publié en 2017 aux Éditions des Femmes qu'elle crée au Théâtre de La Reine Blanche à Paris en 2019 ; Dickinson, d'après la correspondance d'Emily Dickinson créé au GrandT à Nantes, qu’elle interprète dans une mise en scène de Joël Jouanneau. Depuis 2010, avec la metteuse en scène Ghislaine Beaudout, elle mène des ateliers Oralité-Écriture avec différents publics, dont des publics non francophones. La rencontre avec ces publics a donné lieu à l'écriture de la pièce Ana ou la jeune fille intelligente, mise en scène par Ghislaine Beaudout et publiée en aux Éditions des femmes en 2016.
La pièce ANA ou la jeune fille intelligente est finaliste du Grand Prix de Littérature dramatique 2017 (Artcena).
D’autres pièces ont vu le jour : Lazare, mis en espace à Théâtre Ouvert, et à l'Atalante sous la direction de René Loyon, texte coup de cœur du public en 2014 à l'Apostrophe Scène Nationale de Cergy-Pontoise et Etat des lieux qui forme un diptyque avec Lazare.
Elle écrit Nina et les managers, à la suite d’une expérience menée en entreprise. La pièce sera mise en scène par Ghislaine Beaudout.
Ses textes Au-delà (création au festival de Binic par Léna Paugham et David Houri) et Romance ont reçu l’aide à la création d’Artcena. Romance est publiée aux éditions Koinè. Elle fait deux résidences à La Chartreuse , en 2018 pour une pièce inspirée par la vie de la poétesse Emily Dickinson, La mélodie sans les paroles (bourse de création du CNL), en 2019 pour l’écriture de Léo et Juliette une pièce pour adolescent.e.s, commande du Théâtre du Pélican à Clermont-Ferrand. Elle mène des ateliers d’écriture au Théâtre national de La Colline à Paris et en milieu scolaire, en Région Centre. Sa pièce Romance vient d’être distinguée par le grand prix de littérature dramatique 2020 organisé par Artcena.
Équipe NINA ET LES MANAGERS :
D’origine italienne, elle a passé son enfance à Bruxelles avant de s’installer à Paris. Elle s’est formée comme comédienne à l’École de Chaillot (Antoine Vitez) et au Théâtre Ecole du Miroir (Daniel Mesguich). Elle a travaillé au cinéma (Emmanuel Bourdieu, Cédric Klapish)et à la télévision. Au théâtre, elle a travaillé avec JL Jacopin (Le procès de Charlotte Corday, Joko fête son anniversaire), Sylvain Maurice ( La foi, l’amour et l’espérance, De l’aube à minuit, Le précepteur, Thyeste, Macbeth, Don Juan revient de guerre) Jean Lacornerie (Eros et Priape, Evan Peron) , Jacques Osinski (Sladek,soldat de l’Armée Noire, Léonce et Léna, le Songe), Ghislaine Beaudout (Dring, Le Silence, Ciel les martiens !, La douce Léna, Sauver la peau d’Élisa) Christophe Guichet (La Générale Pompidou), Eszter Salamon (performance au Jeu de Paume). Elle anime des options théâtre en Lycées et des ateliers théâtre pour les enfants, les adolescents et les adultes.Elle joue dans « Les derniers jours de ma vie » et "Les amis de Paul" de et mis en scène par Christophe Guichet, compagnie Gaby Théâtre et organise Les Lundis de Gaby au 100ecs, autour des écritures théâtrales. Elle collabore au projet ANA/CRÉATION AUDIO AVEC DES HABITANT.E.S avec Ghislaine Beaudout.
Adèle Jayle, comédienne
Formée à l’école Claude Mathieu et à l’école du Samovar, puis aux Etats-Unis, auprès d’Ann Bogart à NYC et à Skidmore College, elle joue au théâtre avec Kathryn Halmiton, Fabrice Merlot, Alexandre Zloto, C. Beaulieu, Jacques Hadjaje, Didier Bailly, Julien Marcland, David Ravier, J-J. Parquier, Magali Serra ; au cinéma avec Éric Rohmer, J-B Laubier, Maet Charles, J-B Hael. Elle joue dans « Perdu Connaissance »,« Les pièces manquantes » et "Toute la vérité" avec la Compagnie Théâtre Déplié.
Renaud Danner, comédien
Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, il joue au théâtre avec Jean Louis Thamin, Lofti Achour, Adel Hakim, Milosz Lazin, Michel Fau, Frédéric Constant, Céline Agniel ; au cinéma avec Louis Malle, Jérôme Boivin, Marie-France Pisier, Frédéric Berthe et à la télévision avec Caroline Huppert, Denis Amar. Il joue au Lucernaire une pièce de J-C Grumbert « Si ça va, bravo » ; au Festival d’Avignon dans « J’admire l’aisance avec laquelle tu prends des décisions catastrophiques» (Théâtre 3 Soleils), joué également à La Reine Blanche à Paris et « Dieu habite Düsseldorf » (Théâtre du Petit Louvre), joué également au Lucernaire à Paris.
Violaine Fumeau, comédienne
Formée au Cours Florent, elle joue au théâtre avec Daniel Mesguish, Christophe Honoré, Saturnin Barré, Brigitte Mounier, Elsa Royer, Thomas Adam Garnung, Ruben Morgado ; au cinéma, avec Thomas Perrier, Emmanuel Saada, et récemment, elle joue l’inspectrice du travail dans le film « Corporate » de Nicolas Silhol avec Céline Sallette et Lambert Wilson.
Adrien Michaux, comédien
Formé à l’Ensatt promotion 1998, il joue au théâtre entre autres avec C. Dasté, Adel Hakim, Claudia Stavisky, Eugène Green, Paul Desvaux, J-L Benoît, E. Chailloux, O. Mellor, Laëtitia Guedon, Guy-Pierre Couleau ; au cinéma, avec S. Betbeder, J-P Civeyrac, F. Smith et E. Mouret ; Eugène Green. Il joue dans « Liberté à Brême » de Fassbinder mis en scène par Cédric Gourmelon.
Sébastien Sidaner : concepteur vidéo, scénographe
Je suis concepteur vidéo, scénographe. Je débute par la photographie, puis expose dans quelques galeries et le off des rencontres internationales de la photographies d’Arles. Je présente mes travaux vidéo aux Rencontres Arts Électroniques (Rennes), Images contre nature festival international de vidéo expérimentale (Marseille), festival vidéoforme (Clermont-Ferrand), Les vidéogrammes (Marseille). À partir de 2003, je travaille sur l'espace de projection, la scénographie vidéo et presque exclusivement pour le spectacle vivant. Depuis 2010, je réalise aussi des scéno et la lumière, en complément des images. Ma démarche est à l'antithèse de l'écran blanc sur un plateau. les supports de projections sont en effet traités comme des architectures de plateau, l’espace vidéographique de l’espace scénique, les deux se confondent.
Mon travail, entre art et technique, s'inscrit dans l'espace. Je conçois et scénographie l'image, qui doit être travaillée en complémentarité de l'éclairage scénique classique. Mon métier c'est d' inventer un concept ou un dispositif, qui fasse sens et fonde l'ensemble de la représentation. Je participe à l'écriture de la dramaturgie du plateau avec l’expérience des applications numériques pour la scène. J’ai travaillé avec Philippe Adrien, Agathe Mélinand, Anne Bourgeois, la Cie du vestiaire, Cie La Rive Ultérieure, Cie DADR, Daniel Paris, Isabelle Bouvrain, Fatima Leghzal, avec Lazare dans « Sombre rivière » et « Je m’appelle Ismaël » au TNS, Cie Mangano Massip pour « Alice un the wonderbox » au TVH à Bagneux, et dernièrement avec Serge Nicolaï pour « Sleeping » au Théâtre Montfort en octobre 2021.
Raphaël Bertomeu : création lumiere et regie
Dès 16 ans, Raphaël est fasciné par le métier de régisseur. Autodidacte, il va entreprendre ensuite un double cursus en électricité et électronique. Parallèlement, il multiplie les expériences en régie et création lumière. Régisseur général du festival, il l’est aussi dans des lieux comme le Théâtre du Roi René (Avignon), Le Lucernaire (Paris) et le Festival Scènes sur Seine (Paris).Cherchant toujours à travailler en étroite collaboration avec la mise en scène et la scénographie, il cherche à servir au mieux le projet et la volonté artistique d’une création. Raphaël aime proposer et créer, il invente pour que l’idée prenne techniquement vie.
Après 9 ans de guitare classique au conservatoire de Troyes, Vincent Guiot s'installe à Paris et se tourne d'abord vers les techniques du son. Il obtient un BTS audiovisuel "option son" en 2010 à Boulogne Billancourt puis il intègre l'université de Paris 8 en musicologie. Parallèlement, de 2010 à 2012 il suit des cours de guitare jazz avec l'artiste Romane au conservatoire du 5e, d'écriture classique au conservatoire du 10e puis du 9e et développe sa passion pour la composition. En 2013, il intègre la classe de composition électroacoustique au CRR de Paris avec Denis Dufour dont il obtiendra le premier prix du DEM en 2015. Poursuivant son cursus à Paris 8, où il anime des ateliers de création sonore, il obtient licence, maîtrise et enfin un master de musicologie mention très bien en 2017 sous la direction de Makis Solomos. Chercheur, technicien, musicien, créateur sonore, son profil complet lui permet de travailler dans de multiples champs : radio, théâtre, danse, musique électroacoustique.
Nouveaux projets en cours 2023/2025
Artistes intervenants et comédiens : Milan Boëhm, Thomas Schneider.
Comédienne et chanteuse, formée en stage auprès de Massimo Schuster, Eva Doumbia, Julien
Mabiala et pour le chant, avec Alain
Ndouta et Rido Bayonne. Parallèlement à ses nombreux tours de chant, elle
débute au théâtre en 2002 avec la Compagnie Emeraude Pembé dans Femmes Crues
de Pierrette Mandako mise en scène par Celestin Causet. En 2005 elle est au
Tarmac de la Villette avec Banc de Touche de et mise en scène par Dieudonné
Niangouna. En 2006 et 2007, elle travaille principalement sous la direction de
Julien Mabiala Bissala, compagnie Nguiri-Nguiri notamment sur les spectacles Crabe
Rouge, Le Musée de la Honte et Le tribunal du fou de
Jean Jules Koukou. En 2008 elle est dans Noces Noires de et mise en
scène par Fargas Assandé. En 2009 elle participe au premier chantier de Samantha
à Kinshasa de Marie Louise Bibiche Mumbu, dirigé par Catherine
Boskowitz dans le cadre de Nouvelles Zébrures à Limoges. Elle joue aussi
avec la Compagnie La part du pauvre de Marseille dans Métissage d’Aristide
Tarnagda, mise en scène d’Eva Doumbia.